On distingue la succion nutritive (sein, biberon) et la succion non-nutritive (pouce, tétine, doudou).
Par ailleurs la période d’éruption des dents s’accompagne d’un fort besoin de sucer et de mordiller.
Le nouveau-né puis le nourrisson éprouvent le besoin inné, instinctif de téter, de sucer, et ceci pas seulement pour se nourrir. En dehors des tétées et de toute sensation de faim, bébé s’agite, trouve ses doigts ou cherche autour de lui quelque chose à suçoter, puis s’apaise.
On distingue la succion nutritive (sein, biberon) et la succion non-nutritive (pouce, tétine, doudou).
Par ailleurs la période d’éruption des dents s’accompagne d’un fort besoin de sucer et de mordiller.
Depuis une bonne dizaine d’années l’usage de la tétine est en recrudescence.
Mais son utilisation peut être plus nocive que celle du pouce. En effet elle demande un effort de succion plus intense. La peur de la perdre, si elle tombe, fait que l’enfant s’y accroche d’autant plus.
Par ailleurs la tétine est un objet « valorisé » puisque donné par sa mère.
Souvent l’enfant qui suce son pouce ou son doigt ne fait que le caresser de la langue. C’est ce que l’on observe lorsque dans son sommeil, il le laisse tomber.
Sentir qu’il peut retrouver son pouce comme il le veut lui permet de l’abandonner plus facilement.
N.B. L’on constate une utilisation inappropriée du mot orthodontique en parlant des tétines. Une tétine ne traite pas les dents, ne les redresse pas. Elle n’a de valeur ni « physiologique » ni « orthodontique ».
L’âge conseillé pour lui faire perdre cette habitude se situe autour de 2/3 ans. L’enfant développe alors ses champs d’intérêt et d’investigation. Il marche, s’exprime, a des contacts avec d’autres enfants, entre à l’école.
Au-delà, il est souhaitable de commencer à en parler avec l’enfant.
Indépendamment d’impact éventuel sur les dents, pouce ou tétine gênent la route de la communication : l’on ne peut pas parler la bouche pleine !
Quelques éléments clés pour l’accompagner :
Enfin, lui laisser du temps pour franchir cette étape et envisager un arrêt par palier : jour d’abord, puis endormissement.
Un « contrat » entre le dentiste et l’enfant peut aussi être responsabilisant et efficace.
A lire aussi : Impact de la succion du pouce sur l’ensemble bucco-dentaire
Dernière mise à jour le: 17/12/2020